Vivadour et les Vignerons du Gerland en route vers la fusion

C’est en avril prochain que les adhérents des deux coopératives se prononceront sur l’opportunité d’une fusion entre Vivadour et les Vignerons du Gerland, afin de « consolider la filière viticole sur leur territoire », comme expliqué dans un communiqué du 2 mars. Les deux structures ont d’ores et déjà mis en commun leurs outils de transformation au sein de CVG en 2018-2019. Sont ainsi regroupés les sites de vinification et de stockage de Cazaubon et Vic-Fezensac pour Vivadour et ceux d’Eauze et de Panjas pour les Vignerons du Gerland.

4 000 ha à 92 % en cépages blancs

La fusion entre les deux coops fédérerait les 400 viticulteurs qui travaillent pour CVG, soit 150 adhérents de Vivadour et 250 de Gerland. Ensemble, ils cultivent 4 000 ha de vignes, notamment des cépages locaux comme le colombard (1 700 ha), le gros manseng (500 ha) et l’ugni blanc (550 ha), mais aussi du sauvignon (500 ha) et du chardonnay (250 ha), auxquels s’ajoutent 200 ha d’autres cépages blancs et 300 ha de rouges (tannat, merlot…).

Spécialistes du vrac

CVG est spécialisé dans l’IGP Côte de Gascogne et les vins sans indication géographique, confectionnés sur mesure pour ses clients. La PME les commercialise en vrac, en France et à l’export, auprès d’opérateurs qui assurent ensuite la mise en bouteille. Son potentiel de production est de 450 000 hl. Un volume quasiment réduit de moitié, comparé à celui réuni en 2008, lors de la création de CVG par le rapprochement des Vignerons du Gerland (400 000 hl), de la cave coopérative de Nogaro (100 000 hl) et des Vignerons de la Ténarèze (300 000 hl).

Un pôle distillerie actif

Vivadour possède également 15 000 hl de cuveries bois pour la production de vins de distillation et l’élevage d’eaux-de-vie issues de la Gascogne, entrant dans la composition de l’armagnac et d’autres alcools. De leur côté, les Vignerons du Gerland, qui produisent plus du quart des volumes de l’appellation armagnac, y consacrent 20 % de leurs raisins.